James Whitner, le propriétaire de Social Status & A Ma Manière est accusé par les autorités américaine d’avoir blanchi 32 millions de dollars en fournissant des paires de ses shops à un revendeur chinois.
Depuis des années, une pratique discrète mais répandue, connue sous le nom de backdoor, secoue le monde des sneakers. Des boutiques privilégiées, destinataires de modèles en édition limitée, choisissent de les revendre en masse et à des tarifs supérieurs au prix initial, favorisant ainsi des revendeurs souvent professionnels, au détriment des consommateurs réguliers. Le backdoor est bien entendu prohibé par les distributeurs, mais souvent très difficile à contrôler.
Le 17 novembre dernier, une plainte civile à été déposée devant le tribunal fédéral du district de Caroline du Nord, mettant en cause James Whitner. Ces allégations rapportent que depuis 2016, il aurait été en lien avec un ressortissant chinois appelé YG dans l’unique but de lui revendre « des produits d’une société non divulguée basée dans l’Oregon » (qui est sans aucun doute Nike, mais cette information n’est pas rendue publique).
Si l’infraction est avérée, il s’agira d’une chute brutal pour sa société Whitaker Group qui possède plus de 10 boutiques à travers les États-Unis et qui a été nommé détaillant de l’année en 2020 par Footwear News.
Le backdoor, une pratique endémique
Si ces 2 boutiques sont loin d’être les seules à faire du backdoor, les montants évoqués et surtout la proximité de A Ma Maniére avec Nike et Jordan, qui ont Croatia fois collaboré sur des modèles en éditions limitées, ont donné une toute autre dimension à l’affaire. Une Air Jordan 5 x A ma Manière vient d’ailleurs tout juste de sortir.